2^ème participation au Marathon des sables. L’une des courses à pied les plus difficiles du monde. 250km en 5 étapes dans le sud du désert marocain. Une aventure physique et humaine très forte avec 1000 autres participants. Chaque jour, avec Guillaume Hoair derrière la caméra, nous avons partagé cette épreuve hors du commun sur BFMTV

Préparatifs :

Les derniers réglages sont très importants avant le départ. Le marathon des sables se court en autosuffisance alimentaire. Autrement dit, les concurrents portent l’intégralité de leurs affaires et de leur nourriture sur le dos. 2000kcal minimum obligatoires quotidiennement. Les meilleurs partiront avec un sac de 6kg. Certains porteront jusqu’à 15kg.

1ere étape

Plus de 30km à parcourir pour ce 1^er jour de course. Déjà les première douleurs. L’acclimatation est souvent difficile. Déjà, les paysages sont à couper le souffle.

2^ème étape

Beaucoup de dénivelé dans cette 2^ème étape de 30km. Nous sommes souvent coincés en file indienne sur des crêtes. Pas très pratique pour courir. Idéal pour voir le désert sur des dizaines de kilomètres.

3^ème étape

Les organismes et le moral fatiguent. 38km à parcourir pour cette étape. J’ai perdu mes lunettes de soleil !! Idéal dans le désert 🙂

4^ème étape : 75km

C’est l’épreuve la plus redoutée du Marathon des sables. Chacun la gère à son rythme. Les premiers arriveront en moins de 7h30, les derniers en 35h.

Journée de récupération :

Après la longue étape, c’est repos sur le bivouac. Pour certains l’aventure est terminée. Laurence Klein fait partie des déçus de cette édition 2013. Pourtant triple vainqueur du Marathon des sables, elle a été victime de la chaleur et contrainte à l’abandon.

5^ème étape : Le Marathon

Traditionnellement, la dernière étape du Marathon des sables fait 42,195km, soit la distance précise du Marathon. Au bout du chemin, la délivrance et la satisfaction d’avoir relevé un défi exceptionnel. Les médailles et les dossards sont conservés comme des trésors par les concurrents. Chacun vit la ligne d’arrivée à sa façon. Beaucoup versent une larme, d’autres exultent. Les équipes se serrent dans les bras. Tout le monde souffle, heureux d’avoir tenu bon.